Un peu d'histoire
Après avoir interrompu la production de la MGA en 1962, MG présenta au Salon de Londres de la même année la MGB destinée à la remplacer. Ce modèle plus gros, mais à l’empattement moins important, présentait une carrosserie autoporteuse. L’essieu arrière restait rigide, avec des ressorts semi-elliptiques. Grâce à leur quatre- cylindres de 1 798 cm3 dévelop- pant 95 ch à 5 400 t/mn, les premières MGB atteignaient presque 170 km/h et accéléraient de 0 à
100 km/h en seulement 12.2 secondes.
En 1965 parut une version en coupé GT, certes plus lourde mais aussi plus aérodynamique que la version antérieure et d’un dessin particulièrement réussi. Cette voiture semblait indémodable ce qui justifia sans doute aux yeux du constructeur l’absence d’effort pour la moderniser et la faire évoluer. On peut noter toutefois une variante à
moteur V8 Rover de 137 ch, mais qui se vendit mal.
Au milieu des années 1970 les normes américaines de sécurité
furent renforcées, si bien qu’il fallut pour y satisfaire rajouter à l’avant et à l’arrière des éléments en plastique (appelés les plastic bumpers) destinés à absorber les chocs et relever les suspensions.
L’esthétique en souffrit. Néanmoins le dernier exemplaire qui quitta les chaînes en 1980 était techniquement identique à la première MGB présentée en 1962. La MGB deviendra le roadster à la plus large diffusion avant l’arrivée de la Mazda MX-5.
La MG Type B connu quatre séries successives :
– MGB MKI
– MGB MKII
– MGB MKIII
– MGB MKIV