Un peu d'histoire
Avant de s’appeler Spitfire, ce petit cabriolet made in England portait le nom de code « Bomb » chez Triumph.
Conçue pour devenir une voiture de sport à bon marché, elle est basée sur la Triumph Herald (châssis), une petite berline et située un niveau de gamme en dessous des roadsters TR. En 1958, La société concurrente British Motor Corporation avait commencé à produire l’Austin-Healey Sprite, correspondant justement à ce cahier des charges.
5 versions de ce modèle sont produits de 1962 à 1980 : Triumph Spitfire 4, (appelée rétrospectivement Spitfire MK1), Triumph Spitfire 4 Mk2, Triumph Spitfire Mk3, Triumph Spitfire MkIV et Triumph Spitfire 1500.
Elle est équipée d’un moteur à la cylindrée augmentée, prévu initialement pour la génération future d’Herald, l’Herald 1200. Pour garder le dessus sur ses concurrents de l’époque (Austin-Healey Sprite et la nouvelle MG Midget dotées de freins à tambour aux quatre roues), on décida d’équiper en série la « Bomb » de freins à disque avant présents en option sur l’Herald.
C’est également cette volonté de faire mieux qui conduisit au choix d’équiper la future petite sportive de vitres latérales descendantes, alors que la plupart des sportives de l’époque ne disposaient que d’écrans amovibles en plastique transparent.
Présentée au public lors du salon de l’automobile de Londres Earls Court en 1962, le public lui réserve un accueil enthousiaste.