Un peu d'histoire
Présentée au salon de Genève, la dénomination « Mondial T » tire son origine d’une fameuse F1 des années 1970 : la 312T qui présentait la même solution moteur-boîte que celle de la nouvelle Mondial : moteur longitudinal par rapport à l’axe de la voiture et boîte transversale.
Par rapport au modèle précédent, la carrosserie a subi de légères retouches et présente des ailes adoucies par une nouvelle ligne, tout en conservant la touche caractéristique de la firme de Pininfarina.
Comme précisé auparavant, la Mondial T est caractérisée par un groupe propulseur dans lequel le moteur est disposé longitudinalement, alors que la boîte est transversale (d’où le sigle « T »). Le moteur présente de nouvelles culasses par rapport à la version 3,2 litres, mais conserve toutefois l’architecture à quatre soupapes par cylindre et double arbre à cames pour chaque rangée de cylindres, avec entraînement par courroie crantée.
Une importante innovation est introduite au niveau du système de contrôle des amortisseurs par l’intermédiaire d’une centrale électronique qui fait varier le tarage de chaque amortisseur sur la base d’informations transmises par des capteurs sur la vitesse de la voiture et de l’accélération horizontale.
En conséquence, la voiture répondra toujours de façon optimale à toutes les sollicitations. Un sélecteur à trois positions permet de pratiquer différents types de conduite suivant le choix du conducteur : tarage souple pour la ville et l’autoroute, tarage intermédiaire pour une conduite rapide et tarage dur pour une conduite sportive sur circuit et en montagne.
La lettre T, initiale de transversale, était déjà utilisée pour reconnaître le modèle de la 312T et les suivants jusqu’à la Ferrari 312 T5 de 1980, voitures qui ont obtenu quatre titres mondiaux des constructeurs en 1975, 1976, 1977 et 1979 ainsi que trois titres mondiaux avec des pilotes tels que Lauda en 1975 et 1977 et Scheckter en 1979.