Un peu d'histoire
C’est à l’occasion du Salon de Francfort que Ferrari présente une gamme de huit cylindres remaniée. La cylindrée du moteur 3 litres est portée à 3,2 litres, ce qui vaut à la nouvelle monture la désignation de 328 (pour 3,2 litres et huit cylindres). L’usine en profite pour proposer deux voitures en même temps, la version GTB, un coupé et son pendant version Targa. Car même si très souvent on qualifie la 328 GTS de cabriolet, il n’en est rien ! Elle possède simplement un toit amovible à la manière de la Porsche 911. Après vingt ans de présence (de la 308 à la 328), elle est finalement l’aboutissement d’une génération de Ferrari.
Il sera finalement difficile de distinguer une 308 dernière génération de la nouvelle 328 : l’ouverture des portes est différente, les indicateurs de direction latéraux sont déplacés, le capot moteur possède plus d’aération (reprit des 308 versions américaines) et enfin elle dispose d’un aileron de toit en série.
Le groupe optique est largement inspiré de celui de la Testarossa, la 328 propose également une grille de capot plus imposante, et les pare-chocs sont peints dans la couleur de la carrosserie.
Après cette voiture, rien ne sera plus pareil : Ferrari ne produira plus ce type de véhicule, entièrement consacré à la conduite sportive, sans autre contrainte, ni économique ni philosophique. Elle restera également la dernière Ferrari avec un moteur central à l’arrière en position transversale. La prochaine disposera d’un V8, mais placé en position centrale arrière longitudinale.